16 novembre 2017
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Festival Non-Aligné(e)s, AN 0 — cellule(s) dormante(s)
samedi 25 [14h-23h] & dimanche 26 novembre 2017 [10h-21h]
à LA GENERALE Coopérative artistique, politique et sociale — 14 avenue Parmentier, 75011 Paris
¬NADA n°39 prend la forme d’un antiprogramme du festival annoncé dès le ¬NADA n°30. Ce festival non aligné(e)s an 0, cellules dormantes est fait sans moyens, sans demande même de subvention, mais pas sans amitiés. Que soit remerciés artistes, auteurs, chercheurs, militants qui tous participent gracieusement. Merci à Hubert pour son soutien sans faille. Merci à David Vasse qui, pour cette exposition transit, nous prête un camion de déménagement garé dans cet ancienne annexe de la Cie Parisienne d’électricité qu’est La Générale-Est. Salute à la Générale-Est qui nous accueille sans rien nous demander. Ce festival a bien failli ne pas avoir lieu ...Sachez, chers amis, que c'est l'esprit propre à chaque art qui donne, à l'artiste, le courage nécessaire pour supporter la violence des luttes... ...Car, en Art, …tout est dans la lutte, … et les luttes y sont nombreuses, … répétées, … sans merci.… Surtout, …pas de compromissions… Capituler sera toujours un signe de faiblesse — sinon de lâcheté… (Erik Satie). Quelques run-space se sont engagés, puis désengagés... L’art comme la lutte sont immanents, cette immanence n’est que trop souvent un motif illusioniste.... la suite :
L’AN 0 du festival non-aligné(e)s [FNA] sous-titré Cellule(s) dormante(s), lève un coin du voile sur une partie immergée ou sous-exposée des pratiques symboliques contemporaines, pour autant qu’en effet, « seul peut se dire contemporain celui qui ne se laisse pas aveugler par les lumières du siècle et parvient à saisir en elles la part de l’ombre, leur sombre intimité et reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps. »
Ergo, poursuit Giorgio Agamben, la « voie d’accès au présent a nécessairement la forme d’une archéologie » qui, détourne intempestivement « la lumière, hors de sa fonction d’illumination du présent, vers l’assignation de l’infini, de l’invisible, de l’inatteignable », comme Jean-Luc Marion en convient lui aussi.
Le [FNA] prend acte de ce que les institutions (et le marché dont elles dépendent sous peine de mort désormais), sont respectivement l’arbre et son ombre qui cachent la forêt. Le festival inventorie donc, dans un lieu coopératif par excellence, des pratiques artistiques, symboliques ou savantes, minoritaires ou dissidentes qui, inscrites à la limite de la lisibilité institutionnelle et/ou de la solvabilité marchande, s’avèrent indifféremment : – alternatives – (an)alphabètes – anaparachroniques – autonomes – émancipatrices – expérimentales – (im)personnelles – marginales – singulières, &c.
Le [FNA] veut ainsi rendre possibles des :– agencements – complicités – dé(con)structions – perruques – sabotages – rhizomes – solidarités – subversions – &c.
qui, inactuels, inédits & cosmopolites, s’étendent à perte de vue quelque part dans l’inachevé ou dans l’ineffectué…
Une proposition mise en scène
par Jean-Charles Agboton-Jumeau, critique d’art,
& Laurent Marissal, peintre.
cercle des participants, festival non aligné(e)s AN 0
15 juin 2017
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¬NADA, no-NADA, non rien, non non. Revue épisodique, expose les actions non visibles non cachées réalisées par painterman en milieu hostile comme en Arcadie. Entêté, ¬NADA invite à nouveau* le groupe au bleu. Nous publions leur conversation avec Robert Linhart, sociologue, établi, aux usines Citroën d’Aulnay autour de 68. L’entretien eut lieu en 2011. Trois actions ce joignent à ce numéro : la critique d’une exposition, une lettre de refus d’exposer, et une action plus récente : Go Canny 1312 (voir ici). ¬NADA n’abandonne pas le récit des soulèvements aux tristes ventres mous: «— Cela signifie que nous avons besoin de l’Histoire pour vivre et pour agir, et non point pour nous détourner nonchalamment de la vie et de l’action, ou encore pour enjoliver la vie égoïste et l’action lâche et mauvaise. Nous voulons servir l’Histoire seulement en tant qu’elle sert la vie. Nietzsche» — lotta continua*.
La version papier de la revue ¬ NADA est distribuée de main en main. Mais vous pouvez aussi la recevoir en vous abonnant...
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9 mai 2017
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¬ NADA n°37. Revue imprimée sur papier journal 28,9 x 38 cm
¬ NADA, la no NADA, un non rien, un non non. Revue épisodique, expose les actions non visibles non cachées réalisées par painterman en milieu hostile comme en Arcadie. ¬NADA est aussi le journal des actions des non alignés. Ce numéro devait être distribué cet hiver sous le Louvre, entre les pavillons de Lesdiguières et de Trémoille, sous le passage qui mène de place du Carrousel au Quai François Mitterrand, là dehors survivait quelques migrants. Ils vivaient exactement sous le tableau d’Antoine Carrache, le Déluge exposé au-dessus de leur tête. ★ Babylone tu déconnes ★. Nous devions fêter le 28 janvier, jour pour jour, le 107e anniversaire du maximum de la crue de 1910. L’action fut ajournée. Finalement le numéro est révélé entre les deux tours des présidentiel. Il sera bien question d’inondations, de migrations, oui, mais ce numéro sera finalement lancé au sein de l’Aquarium du Palais de la porte dorée, lors d'une conversation au dessus de la fosse aux crocodiles.
¬ NADA N°37 à télécharger ici
avec : Clara Lecadet || Léa Longeot || Zalia Sékaï || Zariel (Biz Zar) || le monde par la fin || Michel Tabanou || Et n'est-ce II Anissa Michalon et Claire Soton || Claire Tenu || pour parler d’exil, de migration, de Rodin, de Carrache, de déluge, de Kateb Yacine, des Rroms…
Une fois tous réunis autour de l'aquarium tropical, l'action commence par l'exposition sous le manteau de quelques poulpes sérigraphiés de Zariel, illustrateur. Une étudiant présente l'ouvrage des photographes Anissa Michalon et Claire Soton, Natifs de Bada (extrait en pdf ici), publié au point du jour. Des fragments de textes de Léa Longeot (architecte) et de Zalia Sékaï (auteur) sont lus par deux étudiants. Des papillons, flyers sont distribués : un micro laporello de Michel Tabanou(artiste) et une carte postale de l'artiste Claire Tenu (à voir aussi une vidéo en suivant ce lien). Clara Lecadet, anthropologue, nous rejoint et nous parle de la situation des expulsés, de leur retour, de leur combat, de leur condition de vie (voir ici). La revue bilingue 'le monde par la fin' est distribué (voir ici). Enfin, dans les salles du musée de l'immigration nous retrouvons Etn'est-ce*, qui nous raconte comment d'"artiste sans papier" (exilé de Yougoslavie) il a fait de la nécessité d'avoir des papiers d'identité l'occasion d'une oeuvre d'art (voir ici).
Action non alignée n°8, conversation au-dessus des crocodiles, aquarium tropical.
Zariel présentent ses 3 poulpes (sérigraphies A4) montrées sous le manteau.
Des étudiants lisent le Nada n°38
Deux étudiants lisent des textes de Leo Longeot et de Zalia Sékaï
Le micro laporello (aux migrants) de Michel Tabanou est distribué.
L'image de Claire Tenu 'aux habitants de Saint-Ouen, 2010', est distribuée aux étudiants
Une étudiante présente l'ouvrage d'Anissa Michalon et Claire Tonon, Natifs de Bada (ed. point du jour)'
Clara Lecadet parle des expulsés de retour au Mali
Avant de quitter l'aquarium la revue bilingue 'le monde par la fin' est distribuée
Non loin des fugitifs de Daumier, Et n'est-ce* raconte comment il fit de ses papiers d'identité une oeuvre d'art
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