Laurent Marissal,  Brecht & Brecht, 2014,

 NADA n°14, 289 X 380 mm, 50 exemplaires.

-NADA expose la réalisation in progress de PINXIT (III) aca nada qui dépeint les actions picturales réalisées entre Paris et Montréal (voir les numéros 0 à 13). PINXIT (III)  bientôt publié, NADA perd son tiret et sa feuille d’érable — mais continue. NADA, revue occasionnelle, expose désormais les actions non visibles non cachées réalisées en Arcadie, et celles, plus clandestines, peintes en milieux hostiles. Ce n°14, Brecht & Brecht, tente de réduire l’apparent grand écart qui sépare Bertolt & George, au-delà de leur homonymie, et de montrer leur fraternité. La critique scolaire attribut à l’un, l’intention de confondre l’art avec la vie, l’opposant à l’autre qui voudrait un art miroir mais critique de la vie. Les deux pourtant usent de techniques qui vont biaiser la vie comme l’art pour les rendre plus pénétrants. Deux indices invitent à ce rapprochement : un commentaire ironique de George inscrit sur son dessin et une peinture dont Bertolt s’accompagna tout le temps de son exil, un portrait de Lao tseu. Ces quatres pages consacrées à Brecht & Brecht ne suffiront pas à montrer les multiples figures que prennent leurs correspondances, ce numéro peut-être considéré comme le préambule d’un livre à venir.

(cliquer ici télécharger ce numéro).

1997-2003. Laurent Marissal Painterman détourne à des fins picturales son temps de travail de gardien au musée Gustave Moreau. Après 70 actions clandestines et la création d’un syndicat, il obtient l’augmentation de l’espace de pause et la réduction du temps de travail, puis démissionne. 

2003-2010. Pour ne pas rester confiné au détournement du temps de son nouvel emploi (professeur d’histoire de l’art), il étends son action au temps de loisir, à la vie entière.

2011, il est invité à Montréal par Skol pour Gosser le furtif. En 2012, il pousuit l’expérience en éditant la revue -NADA, un journal révélant la série d’action recouvrant l’espace qui le sépare du Canada.

Les actions picturales de Painterman sont révélés sous plusieurs formes (blog, vidéos, dessins, documents, peintures murales…) et on peut lire le récit de ces actions clandestines dans deux ouvrages :

Laurent Marissal, Pinxit 1997-2003 (Rennes: Éditions incertains sens, 2005)

Laurent MarissalPainterman, Où va la peinture (Pinxit II) (Rennes: Éditions incertains sens, 2010).

Laurent Marissal Painterman, Dos au Mur,

[renverser sa chaise de gardien de musée] 1997.

Laurent Marissal (Painterman) subverted his time working as a museum security guard in favor of pictorial pursuits. After 70 clandestine actions and the formation of a union, he obtained an increase in break-time and a reduction of work hours, and then resigned. To avoid misappropriating work hours at his new job (art history professor), he extends these actions to his leisure time.

In 2011, he was invited to Montréal by Skol for Gosser le furtif. In 2012, he continues to pursue his activities at Skol by editing –NADA, a journal outlining his series of actions covering the space that separates him from Canada. The pictorial actions of Painterman are revealed in various forms (blog, videos, murals…) and his clandestine actions appear in two publications (Pinxit I & II), published through incertain sens press.

Laurent Marissal, Pinxit 1997-2003 (Rennes: Éditions incertains sens, 2005)

Laurent MarissalPainterman, Où va la peinture (Pinxit II) (Rennes: Éditions incertains sens, 2010).