¬NADA, no NADA, non rien, revue épisodique, expose les actions non visibles non cachées réalisées par painterman en milieu hostile comme en Arcadie, en état d’urgence comme en échappée clandestine.
Printemps 2020 — le Covid 19 virusse le monde. Les lazarets de Tracadie ou de Tatihou1, trop étroit sont globalisés. Des mesures d’éloignement sanitaire sont imposées à la population mondiale...
Bertolt : Nous vous prions instamment, ne dites pas : c'est naturel / Devant les événements de chaque jour. / A une époque où règne la confusion, où coule le sang, / Où on ordonne le désordre, / Où l'arbitraire prend force de loi, / Où l'humanité se déshumanise / Ne dites jamais : c'est naturel / Afin que rien ne passe pour immuable.
Contrairement au Québec, la France, impose son programme en frangliche, c’est la distanciation sociale, social distancing. Distanciation ? je préfère entendre là une partition brechtienne. Distanciation ! Oui ! Saisissons l’occasion reparlons2 Brecht & Brecht ! Bertolt ou George, de l’un comme de l’autre on peut dire avec Althusser : Brecht·s voulai·en·t faire du spectateur, l’acteur qui achèverait la pièce mais dans la vie réelle. Peindre avec poings et poignées de mains.
1. Tracadie est une île du Nouveau-Brunswick et Tatihou une île du Cotentin. Les lazarets étaient des lieux de mise en quarantaine.
2. Voir la série Brecht & Brecht in Nada n°14 et ¬ Nada n°33.
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